Dans un monde en constante évolution technologique, l’expérience utilisateur (UX) occupe une place centrale. Pour comprendre et améliorer cette expérience dans le contexte des technologies d’affaires, le Tech3Lab de HEC Montréal se défini comme une prouesse de l’innovation.  

Le Tech3Lab se distingue comme le plus grand laboratoire de ce type au monde, explorant l’UX à travers une lentille neuroscientifique. Les recherches menées dans le laboratoire ne se contentent pas d’analyser les interactions entre l’homme et la technologie : elles cherchent à percer les mystères de l’expérience vécue par chaque individu, qu’il soit consommateur, employé ou citoyen.  

Le Tech3Lab de HEC Montréal a reçu en novembre dernier un financement majeur de 18 millions de dollars. Parmi ces contributions financières, PROMPT se distingue avec une somme de 489 530$.  

« Le projet du Tech3Lab est un exemple admirable de partenariat collaboratif entre les milieux académique et industriel. En impliquant treize entreprises-partenaires provenant de différents secteurs, le Tech3Lab a réussi un véritable tour de force qui permettra à plusieurs industries de bénéficier des résultats de cette recherche appliquée. Pour PROMPT, dont la mission est de faciliter et de soutenir les projets collaboratifs en innovation, il s’agit d’un très bel exemple de synergie entre les secteurs de la recherche et du privé. » indique Liette Lamonde, directrice générale de PROMPT. 

Découvrez notre entrevue « Le Tech3Lab vu par«  notre nouveau directeur de compte pour les relations académiques, Cédric Saint-Onge: 

• De quelle façon le financement de PROMPT contribue aux activités de recherche et d’innovation du Tech3Lab? 

« Ce financement affecté aux projets du Tech3Lab permet d’offrir des bourses et des salaires plus compétitifs aux étudiants-chercheurs, permettant ainsi d’aller chercher les meilleurs talents et de former la relève dans ce domaine de haute technologie prometteuse. De plus, le financement de PROMPT offre l’opportunité aux PMEs et startups d’accéder à des ressources (monétaires, chercheurs, personnel hautement qualifié) qui, autrement, ne leur serait pas accessible s’ils devaient défrayer elles-mêmes l’entièreté des coûts liés à ce type de projet de recherche. »  

• Que retiens-tu de la visite du Tech3Lab? 

« Je retiens principalement la qualité des projets nous ayant été présentés et la qualité du matériel mis à la disposition des chercheurs. J’ai particulièrement apprécié les projets axés sur l’analyse de l’attention et de l’humeur de répondants, solutions étant appuyées par l’IA, par des systèmes de caméra précis et par la collecte de diverses caractéristiques biométriques en temps réel. Les solutions proposées peuvent être appliqués à des domaines d’application très variés, tels l’assistance à la conduite dans le domaine du transport, le domaine des assurances, le domaine de la santé, le domaine des villes intelligentes et bien d’autres. Les étudiants-chercheurs ont su capter mon intérêt par leur motivation, leur curiosité et le réel enthousiasme suscité par cette chance de pouvoir travailler avec des outils et des bancs d’essai aussi sophistiqués. 

Ce laboratoire est unique en son genre et n’a aucun égal au Québec tant par la qualité des installations, du savoir-faire des professeurs et du personnel du Tech3Lab ainsi que des technologies mises à la disposition des chercheurs. Les projets de recherche nous ayant été présentés sont non seulement à la fine pointe de la technologie, mais sont également forts susceptibles d’être mis en marché dans un avenir rapproché pour le bénéfice des partenaires industriels et de la société québécoise en général. »

• Quelles sont les retombées du travail du Tech3Lab pour les partenaires industriels du projet? 

« Outre les innovations technologiques impressionnantes appuyées par l’IA issues des différents projets en cours dans le Tech3Lab, j’ai dénoté un très fort potentiel de mise en marché de certaines de ces solutions dans un horizon rapproché. Plusieurs de ces projets en étaient déjà à un stade avancé de développement et, à mon avis, la transition vers une intégration harmonieuse de ces solutions au sein des systèmes des entreprises partenaires est, avec un effort minimal, réaliste à court terme. Sans compter le fait que les étudiants-chercheurs affectés au projet constitueront une main d’œuvre hautement qualifiée, déjà bien formée sur les besoins et exigences de l’entreprise partenaire et pourront assurément aider à l’intégration de leur solution innovante au sein de cette dernière s’ils désirent y poursuivre leur carrière! » 

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