Une solution innovante pour surveiller les cybermenaces sur le dark web et le clear web
Durée : 9m 46s
Liette Lamonde, directrice générale de PROMPT, échange avec Mathieu Lavoie de Flare qui a développé une solution permettant de surveiller en temps réel les risques liés aux cybermenaces sur le dark web et le clear web.
(Liette) Comment faites-vous cette détection des risques liés aux cybermenaces?
Nous surveillons et collectons quotidiennement des communications et échanges d’informations anti-cybercriminelles sur les communautés illicites. Nous analysons les documents pour détecter des menaces, des attaques en cours ou des brèches d’informations partagées. Ensuite, nous recueillons ces informations et les transmettons aux organisations concernées pour qu’elles puissent rapidement être alertées et prendre des mesures. Nous parlons d’actionable intelligence, c’est-à-dire de l’intelligence sur les cybermenaces. Nous faisons aussi cela pour toutes les données sur le web clair, où il peut arriver que des informations soient divulguées par des employés, non de manière malicieuse, mais accidentellement.
(Liette) Je sais que vous avez fait des collaborations, entre autres, un projet qu’on a financé avec Flare et une institution financière. Ça donne quoi de faire des projets de collaboration avec le milieu académique ou avec des centres de recherche pour une organisation comme la vôtre?
Lorsque nous avons entamé cette collaboration, nous étions encore une entreprise post-financement, donc assez jeune. Avoir un grand partenaire qui s’associe avec nous pour un projet de collaboration, c’était une reconnaissance de notre technologie et de notre crédibilité. Cela nous a permis d’accéder à des ressources, de mieux comprendre les besoins et d’évoluer avec eux.
(Liette) Tu as parlé des avantages, mais je suis certaine qu’il y avait aussi des difficultés.
En effet, comme dans tout projet de recherche il peut y avoir des défis. Je dirais que la notion d’urgence n’est pas la même pour une compagnie établie puis une compagnie qui est en mode survie. Donc, c’est sûr que pour certains projets, c’est plus complexe d’avoir les rencontres avancées. On est un peu dépendant aussi du ce que j’appelle le court terme des grandes entreprises. Leur court terme équivaut peut-être à notre moyen terme, disons-le comme ça, mais on n’est pas au même rythme.